Les Grouès sont d’abord installés rue Sala, dans le quartier bourgeois d’Ainay, à Lyon, avant de partir dans l’une des banlieues prospère de la capitale des Gaules, à Irigny…
« La beauté d’une ville, n’est ni dans ses musées, ni dans ses cathédrales… la beauté d’une ville, c’est de ne pas avoir de taudis, de ne pas avoir de sans-logis. »
"Tout est né de la rencontre avec Georges, un assassin parricide qui voulait se suicider. On m'appelle et je lui dis : eh bien, avant de te tuer, viens m'aider !"
En février 1954, l’hiver a redoublé de violence. Depuis de longues semaines, l’Abbé s’efforce d’amener l’opinion à comprendre que les sans-abri sont simplement des hommes qui ne gagnent pas de quoi payer une chambre d’hôtel quand ils sortent de l’usine.
Un jour de l’hiver 1956, un ministre probablement agacé par les interventions publiques de l’abbé Pierre déclare dans un quotidien national : « Les pauvres de l’abbé Pierre n’ont qu’à aller se coucher sous les ponts ! »
L’abbé Pierre, à Esteville, s’amuse avec des enfants… il finira ses jours dans ce lieu de vie qui est devenu le 21 janvier 2012 un lieu de vie et de mémoire financé par la Fondation Abbé Pierre.
« Pour apporter une contribution positive à la recherche de solutions adaptées aux besoins en logements, il est créé une Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés. »
La loi de lutte contre les exclusions : le logement, un droit fondamental
« Le XXIe siècle sera fraternel ou ne sera pas. À chacun de nous, quelles que soient la foi ou la pensée qui l’animent, de faire que cette certitude vienne à vivre. »
L’abbé Pierre à la Sorbonne : les 50 ans de l’Appel du 1er février 1954
« Ô mes amis, là est la vraie dimension de ce qui nous a réunis ce soir. C’est la guerre. Et nous devons nous mettre en cette disposition d’être décidés à faire ce qu’il faut pour la gagner. »
L’Abbé interpelle les députés à l’Assemblée nationale
« Mes amis, je suis triste, parce que, dans mon pays, on a triché… Comment en est on arrivé à privilégier ceux qui ont le moins besoin de privilèges ? »
Ce texte est solennel, il a marqué notre histoire et j’éprouve surtout un sentiment de colère en le lisant. On n’en finit pas d’avoir une société qui rend les gens miséreux !
« Le monde entier, aujourd’hui sait tout. Même le plus pauvre sait ce qui se passe, presque instantanément d’un bout du monde à l’autre. Il voit les photos indécentes de ceux qui ont des logements luxueux, des habits et de la nourriture en surabondance (…) »